Pas facile de juger la mesure prise par Thierry Michaud pour animer le TrialGP, notamment en tentant de réduire l’écart qui sépare Toni Bou, et dans une moindre mesure Jaime Busto, de ses concurrents. Notamment d’interdire les suiveurs sur certaines zones cette année, avant de les exclure totalement l’année prochaine. Comme on dit, ça partait d’un bon sentiment, mais la blessure de l’Anglais Toby Martyn dès la première épreuve de la saison sur une zone où les suiveurs n’étaient pas acceptés a forcé la FIM à faire marche arrière et suspendre la mesure. Temporairement ou définitivement là est la question. On a interrogé quelques observateurs du milieu dans le cadre de notre rubrique “La question du mois” et, vous le verrez, les points de vue sur la problématique divergent. Mais ils sont tous recevables. Après, comme le suggère parfaitement Benoît Bincaz, notre chef de file, la suppression des suiveurs va-t-elle contraindre les pilotes à s’entraîner seuls pour se mettre en condition ? Pour apprendre à se débrouiller par eux-mêmes alors que pour progresser, ils doivent toujours évoluer sur le fil et repousser leurs limites ? Auquel cas, on est bien d’accord, ce ne sont pas 11 prétendants qui s’aligneront dans la catégorie TrialGP en fin de saison, mais peut-être la moitié, un tiers, voire deux, ou un seul… Celui qui aura finalement réussi à revenir entier de l’entraînement…

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